ʜɪsᴛᴏɪʀᴇ ᴅᴇ ʀᴇ́ғᴜɢɪᴇ́.ᴇs : ᴇɴᴛʀᴇ ғɪᴄᴛɪᴏɴ ᴇᴛ ʀᴇ́ᴀʟɪᴛᴇ́ Le Refugee Food Festival, auquel j'ai participé en tant que bénévole en communication et au service, a pris fin dimanche (15 juin) à Lyon, autour d’𝐮𝐧 𝐛𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞𝐭 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥 𝐚̀ 𝐥’𝐢𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 : 𝐫𝐢𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐧 𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐬𝐢𝐫𝐬 𝐠𝐮𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐞𝐧 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐧𝐬. 𝐋𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐢𝐬𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞 ! 😊 La cause des réfugié.es me tient à cœur, vous l’aurez compris. Une semaine par an ne suffit pas pour les aider. Refugee Food est d’ailleurs à leurs côtés à longueur d’année pour accéler leur insertion professionnelle dans la restauration. Pour l’heure, j’aimerais vous parler de deux romans qui parlent de migration et m’ont pris aux tripes. 𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐞 𝐦𝐞/𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐭𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐲𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐭𝐭𝐞́𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬. Deux lectures que je vous recommande vivement, évidemment. Vous ne pourrez qu’être touché.e, voire affligé.e, mais ces lectures ajouteront à votre humanité, je vous le promets. 📚 𝐀(𝐧𝐢)𝐦𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐂𝐞́𝐜𝐢𝐥𝐞 𝐀𝐥𝐢𝐱 (𝐞́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐒𝐥𝐚𝐥𝐨𝐦) Ce roman pour ados suit un jeune qui quitte son pays en guerre. Il est seul, laissant derrière lui sa mère et les fantômes de son père et de ses frères. Objectif : Paris, la ville tant vantée par ses parents, capitale du pays où il pourra vivre libre. Le parcours pour y arriver sera long et tortueux. ❇️ Dans un style épuré, et très accessible pour les ados, l'autrice arrive à nous plonger immédiatement dans la peau de ce jeune réfugié. On a faim et froid avec lui. On partage les horreurs qu’il voit, on réchappe des risques. La fin est pleine d’espoir – mais je ne voudrais pas divulgâcher ! 📚 𝐓𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐚𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐢𝐜𝐢 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐏𝐚𝐯𝐥𝐞𝐧𝐤𝐨 (𝐞́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐋𝐞𝐬 𝐄𝐬𝐜𝐚𝐥𝐞𝐬 + 𝐏𝐨𝐜𝐤𝐞𝐭) Cette fiction met en scène en parallèle une mère endeuillée et une jeune refugiée enceinte que le destin fait cohabiter dans un village de montagne austère du Mercantour. L’une est prise en charge par l’autre mais c’est bien la renaissance des deux qui est à l’œuvre. ❇️ Bouillonnant d’émotions tant les situations de l’une comme de l’autre des protagonistes sont douloureuses, cette histoire a pour cadre un lieu retiré, proche de la forêt, qui fait partie intégrante du récit. L’écriture est fine, sensible, les personnages secondaires soutiennent le récit, aussi inoubliables que les « héroïnes ». Je vous invite également à aller lire les portraits des cuisiniers.ères réfugié.es qui participent au Refugee Food Festival cette année (lien en commentaire). J'ai eu l'honneur d'écrire ceux de Layal Khatib, Roda Yahya et Sadia Hessabi. Et vous, avez-vous des lectures à nous conseiller sur le sujet des réfugié.es ?